Confrérie des Royés de Notre-Dame du Saint-Cordon - Valenciennes

Voeux du Président

 

Mes Chers Confrères, À quelques jours de Noël, Je souhaite, pour chacun de vous et vos familles, que le Prince de la paix habite pleinement vos cœurs et vous apporte la vraie joie. Recevez en « cadeau » cette belle prière de notre Saint Père François à l’occasion de la fête de l’Immaculé Conception de Notre Dame ! Puisse la nouvelle année qui se dessine, apporter à chacun d’entre vous, sous la bienveillante protection de Notre Dame, courage, sagesse et pugnacité. Soyons unis les uns les autres dans la prière et tout particulièrement pour nos confrères souffrants et leurs proches Permettez que je fasse mien ce passage du livre des Nombres 6,22-27 Pour chacun d’entre vous et les membres de vos familles « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne son visage vers toi et qu’il t’apporte la paix » Bien confraternellement Votre Président Michel

 

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Prière du Pape François :

 

Vierge Sainte et Immaculée, à toi, qui es l’honneur de notre peuple et la gardienne prévenante de notre ville, nous nous adressons avec confiance et amour. Tu es la Toute Belle, ô Marie ! Le péché n’est pas en toi. Suscite en nous tous un désir renouvelé de sainteté. Que la splendeur de la vérité brille en nos paroles, que le chant de la charité résonne en nos œuvres, que pureté et chasteté habitent notre corps et notre cœur, que toute la beauté de l’Evangile soit présente en notre vie. Tu es la toute Belle, ô Marie ! La Parole de Dieu s’est faite chair en toi. Aide-nous à demeurer à l’écoute attentive de la voix du Seigneur. Que le cri des pauvres ne nous laisse jamais indifférents, que la souffrance des malades et des nécessiteux ne nous trouve pas distraits, que la solitude des personnes âgées et la fragilité des enfants nous touchent, que chaque vie humaine soit toujours aimée et vénérée par nous tous. Tu es la Toute Belle, ô Marie! En toi se trouve la joie parfaite de la vie bienheureuse avec Dieu. Fais que nous ne perdions pas le sens de notre chemin sur la terre. Que la douce lumière de la foi éclaire nos journées, que la force consolante de l’espérance oriente nos pas, que la chaleur contagieuse de l’amour anime notre cœur, que nos yeux à tous restent bien fixés là, en Dieu, où se trouve la vraie joie. Tu es la Toute Belle, ô Marie ! Ecoute notre prière, exauce notre supplication. Que la beauté de l’amour miséricordieux de Dieu en Jésus soit en nous, que cette beauté divine nous sauve, sauve notre ville, sauve le monde entier.

 

 

 

Le mot du président

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Bienvenue à vous chers visiteurs de notre site consacré à la vie de notre antique confrérie, qui a plus de 1000 ans d’existence.

 

Vous découvrirez la spécificité de ce service d’église et les événements importants qui jalonnent une année liturgique au service de Notre Dame du Saint Cordon.

 

Bienvenue à toi cher confrère sur ce site qui va permettre une meilleure connaissance de chacun, Un échange plus fraternel et un partage de nos joies et de nos peines par le dépôt de messages

 

 

Michel PLOYART

 

L’ancien doyen de Valenciennes est devenu Mgr Feillet, premier évêque nommé par le pape François                                    Publié dans la Voix du Nord de l'édition de Reims 23/09/2013 

Par PAR FRANÇOIS GÉRIN

L’ancien doyen de Valenciennes est arrivé tout sourire, dimanche, une bonne heure avant le début de son ordination épiscopale, alors que les cloches de la cathédrale de Reims (comble !) sonnaient à toute volée. Trois heures et demie plus tard, le nouvel évêque auxiliaire de Reims a été accueilli par une foule joyeuse sur le parvis, animé par un flash-mob des étudiants rémois, invitant « Bruno » à être « sans peur pour servir ».

Durant les deux heures et demie de la célébration religieuse, ce sourire bienveillant que chacun lui connaît dans le Valenciennois n’a, de fait, quasiment jamais quité le visage - rayonnant - de Bruno Feillet. Pourtant, l’émotion a, parfois, bien dû l’étreindre lors de son ordination épiscopale, à laquelle assistaient la quasi-totalité de sa famille, dont les vingt petits-enfants et arrière-petits enfants que ses deux frères et leurs épouses ont donnés à ses parents. Un quart d’heure avant le début de cette messe solennelle - célébrée par Mgr Thierry Jordan, archevêque de Reims, avec à ses côtés Mgr François Garnier, archevêque de Cambrai, et Mgr Vincent Landel, archevêque de Rabat -, la maman du prêtre s’apprêtait aussi à vivre l’événement avec recueillement et beaucoup de sérénité. « Bruno nous a annoncé qu’il voulait être prêtre dès qu’il a eu son bac, explique-t-elle avec bonheur. Mais nous, nous avions compris bien avant qu’il allait s’engager... ».

Dans sa première intervention officielle de nouvel évêque, Mgr Feillet a ainsi remercié les siens et tous ceux (diocésains, prêtres, diacres) qu’il a cotoyés au fil de ces années, et qui lui ont permis de mener à bien cette mission qu’il avait fait sienne après avoir « reçu la grâce d’aimer et de servir le Christ». Cette nomination comme évêque auxiliaire de Reims - que le pape François lui a appris par une lettre en date du 28 juin dernier -, Bruno Feillet s’est amusé à la voir comme une manière pour le diocèse de Cambrai « d’honorer une dette» envers son nouveau territoire. L’ancien curé de l’église Saint-Géry a ainsi expliqué que « voilà 1 500 ans, Géry (un Rémois) avait été le quatrième évêque du diocèse de Cambrai». Hier, un Valenciennois, né en Sambre, a dont fait le chemin diocésain dans l’autre sens pour accomplir cette nouvelle « mission confiée».

Les prêtres du diocèse de Reims vont désormais apprendre à connaître celui qui travaillera au côté de Mgr Thierry Jordan. Les laïcs également qui - à supposer qu’ils aient été inquiets - ont, d’ores et déjà, été rassurés par les témoignages qu’a livrés la Valenciennoise Ermesinda Garlatti Gonçalves sur ce « prêtre serveur et bâtisseur», qui va désormais se mettre au service des soixante-seize paroisses du diocèse de Reims. Un nouvel évêque, dont Mgr Jordan a mis en avant « la jeunesse, le dynamisme et les qualités de cœur qui nous entraîneront plus loin pour l’annonce de l’Évangile. » Pas étonnant qu’ensuite, et à trois reprises, des applaudissements très nourris aient accompagné Mgr Bruno Feillet... qui eut bien du mal à quitter le parvis de la cathédrale entre Valenciennois, venus lui dire au revoir, et Rémois, heureux de l’accueillir.

 

Valenciennes: les Royés recrutent, pour servir Notre-Dame du Saint-CordonPublié dans la Voixdu Nord de l'édition de Valnciennes le 21/09/2013 Par VÉRONIQUE BERTIN

Le Saint-Cordon se termine à peine que Michel Ployart pense déjà à demain. Le président de la confrérie des Royés est à la recherche de nouveaux membres pour venir grossir les rangs. Des candidats motivés pour servir Notre-Dame du Saint-Cordon. Qu’ils soient Valenciennois ou pas. De passage pour quelques années ou bien installés dans la vie locale.

Les Royés sont reconnaissables à plusieurs signes distinctifs : la chemine et la cravate rayées, le brassard rayé et l’insigne portée à la poche du blaser (souvent de couleur bleu marine). Les Royés ne sont jamais bien loin de la statue de Notre-Dame du Saint-Cordon. Ils ont la lourde charge de veiller sur elle. Depuis l’an 1009, les Royés perpétuent en effet le vœu solennel du magistrat de la ville qui s’était engagé à réitérer le tour du Saint-Cordon tous les ans. Tout au long de l’année, ils participent aux grandes fêtes de la Vierge: l’annonciation (le 25 mars), la visitation (le 31 mai), L’Assomption (le 15 août), le tour du Saint-Cordon (le deuxième dimanche de septembre), le pèlerinage à Fontenelle (une semaine après le tour) et l’immaculée conception (le 8 décembre).

Les Royés sont actuellement une quarantaine d’actifs (mais dans les faits, la moitié n’est pas toujours disponible), trois à la suite (en passe de devenir actif), une dizaine d’honoraires et quatre d’honneur. Michel Ployart, le président, veut grossir les rangs pour avoir des bras et un peu de sang neuf. Les candidats (les Royés constituent une confrérie réservée aux hommes) doivent tout d’abord être « motivés» pour « servir Notre-Dame» et contribuer au développement de son culte et à sa dévotion. Les qualités d’un bon Royé ? Être fraternel, disponible pour les sorties et savoir faire preuve d’écoute et de discrétion. Il faut aussi un peu de discipline, « la discipline amenant la solennité», estime Jean-Marie Copin, Royé depuis dix ans.

Jean-Luc Dremière, Royé actif, dit souvent : « On ne naît pas Royé mais on meurt Royé ». Avec la nomadisation du monde actuel, Michel Ployart lance un appel à ceux qui ne font que passer par Valenciennes : « Certains viennent pour travailler ici pendant quelques années avant d’être mutés. S’ils veulent venir, nous les accueillons. Pareil pour les jeunes qui viennent en études à Valenciennes.» Jean-Luc Terrier, un ingénieur de 47 ans, en est l’illustration parfaite. Ce Lyonnais s’est installé dans le Valenciennois, en début de carrière, dans les années 1990. Il est parti avant de revenir il y a six ans. Son premier tour du Saint-Cordon, c’était en 1991 : « J’ai halluciné de voir une statue traverser la ville et été impressionné par le monde et la foule. C’était la démonstration de la foi vivante d’une ville». De retour un peu plus tard, il a participé aux festivités du millénaire avec les scouts, « c’était un grand moment pour moi et pour eux». Le père de famille a décidé de rejoindre la confrérie pour « rendre service et honorer les fêtes mariales». En année probatoire, il a tout de même été actif dimanche pour le tour : « J’ai aidé au portage. J’étais en position centrale et c’est extraordinaire. C’est inoubliable. J’étais au cœur de la procession et j’ai vu toute la tendresse du peuple pour sa statue. » Pour faire comme Jean-Luc Terrier, il suffit d’adresser une lettre de motivation au président des Royés. Ça sera ensuite au bureau et au recteur de la basilique (au nom de l’évêque) d’approuver ou pas la candidature.

Adresser la candidature à Michel Ployart, président des Royés, 132, rue Emmanuel-Rey, à Valenciennes.

   

 

Les Royés sont «les bras, le regard et le sourire de Notre-Dame»                                                Publié dans l'édition de Valenciennes du 08/09/2013

Par VÉRONIQUE BERTIN

Que serait le Saint-Cordon sans les Royés ? Les fidèles serviteurs de Notre-Dame perpétuent la tradition depuis près d’un millénaire. Ils sont « les bras, les jambes, le regard et le sourire » de Notre-Dame. Jean-Philippe, Jean-Marie et Laurent sont Royés depuis quatorze, dix et neuf ans. Trois hommes. Trois personnalités. Trois serviteurs de Notre-Dame.

Jean-Philippe Hoël est arrivé samedi soir. Ce Valenciennois est installé depuis treize ans à Clermont-Ferrand mais rien ne pourrait lui faire rater le Saint-Cordon. Encore moins depuis qu’il a rejoint la confrérie des Royés en 1999. Devenir Royé lui paraissait complètement inaccessible jusqu’à ce qu’il tente sa chance. Qu’il envoie une lettre de motivation au président de l’époque. Celui qui a vécu la procession avec ses parents puis la Pro Vita est donc passé de l’autre côté de la barrière. Il est l’un des protecteurs de Notre-Dame du Saint-Cordon. Ses missions lors de cette procession, il les a découvertes samedi soir quand il est arrivé : la quête, guider le départ de la procession, accompagner le tour jeunes. Pour lui, peu importe ce que le président des Royés lui demande de faire : « Je suis là pour servir Notre-Dame ». Laurent Basuyaux, 28 ans, Royé depuis 2004, dit quasiment la même chose : « Je suis au service de la Vierge». Lui aussi n’a pas manqué beaucoup de Saint-Cordon depuis qu’il est tout petit. Et depuis qu’il est installé à Lyon, il s’est aussi mis au service de Notre-Dame de Fourrière mais ne manque jamais de revenir à Valenciennes pour le tour et la « braderie», confie-t-il avec un petit sourire. Le jeune ingénieur aime les « dimensions affectives et spirituelles» du tour. Il aime « rencontrer les gens et leur délivrer un message de paix». Hier, il avait en charge l’équipe d’animation et le placement des porteurs. Mais ça ne l’a pas empêché de vivre la procession « à fond», « le tour, c’est beaucoup de joie et de sérénité comme un retour aux sources. J’essaie d’être présent et de répondre favorablement aux demandes des pèlerins. Nous Royés sommes les bras, le regard et le sourire de Notre-Dame».

Servir Notre-Dame

Avoir le sourire, c’est aussi le credo de Jean-Marie Copin, Royé depuis dix ans. Lui, il est reconnaissable à son mégaphone qu’il quitte rarement. Quoique cette année, il a décidé « d’impliquer les pèlerins» en leur confiant son outil de travail. L’ancien directeur régional de Schneider électrics, aujourd’hui à la retraite, veut « offrir aux pèlerins toutes les conditions pour qu’ils puissent dire qu’ils ont vécu un bon pèlerinage». Il a eu la réponse quand il a débriefé avec sa voisine : le tour 2013 était un bon cru selon elle. Lui se définit comme un Royé périphérique car on ne le trouve jamais près de la statue. Souvent à l’arrière. Mais ça ne le dérange pas. Au contraire. Hier, il a par exemple accompagné un groupe de Camerounais venus de Paris en queue de procession et il a trouvé leurs chants formidables. Depuis qu’il est Royé, il vit le tour différemment. Et depuis qu’il a perdu son épouse, la halte à la maternité et à l’hôpital auprès de ceux qui « soignent, guérissent et accompagnent» est toujours très « émouvant ». Pour lui, comme pour ses confrères, le tour c’est « le jour le plus fort de l’année».

 
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